Dans La préparation à la vie, Colette Fellous dit vouloir « comprendre pourquoi [elle] éprouv[e] ce sentiment de ne pas avoir de langue maternelle alors qu’[elle] vi[t] depuis toujours une relation en amoureuse avec [sa] langue maternelle ». La littérature et la pratique de la radio ont ceci en commun qu’ils interrogent la langue : le silence de l’écrivain, l’écoute de l’interviewer et la parole de l’interviewer se répondent l’un l’autre afin d’interroger l’arbitraire du langage. Finalement, pour Colette Fellous, langage littéraire et langage radiophonique ont ceci de commun qu’ils sont tous deux des préparations à la vie. Cette étude s’intéressera à la trajectoire de l’écrivain, entre la France et la Tunisie, entre sa rencontre avec Roland Barthes et avec la radio, pour comprendre la relation qu’elle entretient avec sa langue. In La préparation de la vie, Colette Fellous explains that she wants to understand why she feels like she has no mother tongue whereas she has always been in love with her mother tongue. Both litterature and radio try to understand what language is: the silence of the writer echoes to the listening of the writer and to the speaking of the interviewer, in order to question the arbitrariness of the language. To sum up, literary language and radiophonic language are both considered by Colette Fellous as a way to organize her life. This study will focus on Colette Fellous’ course of life, between France and Tunisia, between her meeting with Roland Barthes and with radio, in order to understand the relationship that she maintains with her mother tongue.
Plan
Texte intégral
« Ma première émission a coïncidé avec l’écriture de mon premier livre [1] ». En 1982, Colette Fellous publie Roma, son premier livre. La même année elle fait sa première émission de Nuits magnétiques, après avoir fait ses armes à l’Atelier de création radiophonique en 1980. En 1990, elle prend la direction des Nuits magnétiques et en 1997, elle crée en leur sein l’émission Carnet nomade, dont le titre traduit à lui seul la manière dont la littérature s’insinue dans sa pratique radiophonique. Elle présente souvent la radio comme un carnet, qu’on ouvre, qu’on ferme, qu’on médite, avec ses pages de ratures que l’on garde [2], avec ses mots qui se cherchent et ses situations qui s’inventent. Le langage est certes dans les mots, mais il est aussi dans les « couleurs qui se chevauchent l’une sur l’autre, comme des notes échappées d’une fenêtre [3] ». Il est dans l’expression de notre sensibilité :
Nous sommes tous tissés d’invisible, nous marchons en protégeant notre secret, seule notre peau, si fine, soutient tous nos labyrinthes, canaux, veines, chemins d’irrigation, avant de se jeter dans la ville ; attention, attention, en traversant. Oui, notre peau protège une ville entière. On la voit battre encore sous nos paupières [4].
Colette Fellous nous invite à travers toute son œuvre, à la fois radiophonique et littéraire, à tirer ce fil d’Ariane du langage, à travers le labyrinthe de la vie.
1. Aux origines de sa langue
L’écrivaine exprime un rapport incertain à sa propre langue, depuis son enfance. On l’entend souvent chercher ses mots, reprendre ses questions, bien loin de ces journalistes de radio assurés dans leurs propos. « Comment pourrais-je écrire un livre entier puisque je ne sais pas parler [5] ? » Ces précautions avec la langue se sont nourries d’une histoire personnelle oscillant entre les deux rives de la Méditerranée, entre la France et la Tunisie, entre la langue française qui est sa langue maternelle et la langue arabe qu’elle a entendue dans l’enfance mais qu’elle ne parle pas. Colette Fellous est née de parents juifs installés en Tunisie, eux-mêmes originaire d’Italie et du Portugal. Les grands-parents ont parlé le judéo-arabe avant d’apprendre le français à l’école. Elle dit de son père qu’il parle « un français cassé [6] », et elle est l’héritière de cette « cassure » de la langue : n’ayant pas appris l’arabe dans son enfance en Tunisie et le français étant pour elle sa langue maternelle, elle l’a considéré parfois avec ambivalence, partagée entre la volonté d’occidentalisation de toutes les familles juives de Tunisie et leur crainte de perdre leur origine et l’ancrage maghrébin. Comme pour beaucoup d’autres Juifs maghrébins, depuis le décret Crémieux en 1870 accordant aux Juifs algériens la nationalité française, elle nourrit un tropisme très fort pour la culture métropolitaine et pour la langue française, perçue comme une sorte de terre linguistique d’accueil [7]. Elle se présente elle-même comme une sorte de Bel Ami de la langue française [8]. Et c’est sa passion pour la langue française qu’elle va chercher avant tout à satisfaire en venant en France, à Paris, à l’âge de 17 ans. Son rêve de France se réalise quand elle se rapproche des plus grands penseurs de l’époque et poursuit son rapport critique au langage, entre méfiance et adoration, en le déstructurant pour mieux se le réapproprier. Elle rencontre le structuraliste et sémiologue Roland Barthes et se fait accepter à son séminaire de l’EHESS en 1972, dans le beau bâtiment du 36 rue de Tournon. Sa relation avec Roland Barthes est indispensable pour comprendre sa relation au langage (il est sa « présence lointaine », son « guide vagabond » [9]) mais pour comprendre aussi son art de faire de la radio. C’est lui qui lui conseille d’écrire et c’est, en définitive, par certains de ses enseignements que, sans trop le savoir, Colette Fellous va se laisser aimanter par la radio.
2. Le fil d’Ariane du langage tiré par la radio et la littérature
C’est Roland Barthes qui, pour décrisper son rapport à la langue française, lui conseille d’écrire et de s’autoriser à dire « je ». L’écriture devient ouverture au monde : « Je pouvais désormais dire je tout en me débarrassant de moi, c’était magique [10]. » L’écriture a vertu d’analyse et lui ouvre un champ à la fois intime et fictionnel. Lorsqu’elle prend rendez-vous avec un psychanalyste en 1976, parce qu’elle veut devenir elle-même analyste, elle lui explique qu’elle aime par-dessus tout écouter. Elle lui dit aussi vouloir comprendre d’où venait précisément sa relation d’étrangeté avec sa langue. Mais cette séance restera unique car une semaine après, elle envoie une lettre brève à son psychanalyste : « Je ne reviendrai pas. Je préfère rester dans mon non-savoir, je choisis d’écrire [11]. » « Écrire, ce n’est pas renoncer à comprendre, c’est comprendre d’une autre façon », dit-elle [12]. Et en 1977, elle commence à écrire ce qui deviendra Roma, son premier roman, qui paraîtra en 1982.
Ces années d’initiation riment également avec la découverte de la voix. Elle a beaucoup travaillé sur la voix en suivant le séminaire de Roland Barthes ; dans ces mêmes années, elle est comédienne dans des pièces de Brigitte Jacques, elle aime faire vivre les mots, et c’est d’ailleurs en tant que comédienne qu’elle fait ses premiers pas à la Maison de la Radio. Nous sommes en 1975, à l’Atelier de création radiophonique (ACR), où Jean-Loup Rivière, rencontré au séminaire de Barthes, l’a invitée à venir lire des textes :
J’avais beaucoup de plaisir à répéter les mots pour la radio – alors que d’autres comédiens n’aimaient pas du tout refaire – parce que je trouvais que ça ressemblait à l’écriture. Il y a la même patience devant le langage, devant la recherche du mot juste, devant le rythme juste [13].
Entre 1980 et 1982, elle produit quelques ACR, avec l’idée de « faire de la radio comme on écrit » et d’associer étroitement langage radiophonique et langage littéraire (« Quand j’écris, tout est sonore car j’ai comme des bandes-son dans la tête qui ne me quittent pas »). « Ça s’est vraiment fait ensemble, la radio et le roman, puisque ma première émission [« Des ronds dans l’onde »] a coïncidé avec l’écriture de mon premier livre » [14] :
J’étais en train de finir mon premier roman et j’ai écouté dans l’après-midi une musique de derviches tourneurs à la radio, et en écoutant cette musique qui me faisait apparaître des souvenirs très anciens et très confus, je me suis dit tout à coup : j’ai envie de faire de la radio. C’était une espèce de révélation. Cette musique m’avait beaucoup troublée. Il y a beaucoup de sensations fugitives qui ont surgi en moi que je n’arrivais pas à comprendre. Alors, je me suis dit que j’aimerais faire une émission sur la mémoire et tout ce qui tourne, une émission qui soit bâtie comme le roman que j’étais en train de terminer, mais un roman fait avec la voix des autres. Pour essayer de comprendre une émotion, pour essayer d’entrer vraiment dans la parole de l’autre, pour suivre sa pensée d’un mot à l’autre, d’une phrase à l’autre, pour croiser aussi les disciplines, pour faire tourner le monde. Et faire que tout apparaisse et sonne comme un chœur, un ballet, une chorégraphie [15].
Mais si Colette Fellous aime et découvre avec passion l’exploration des sons menée à l’ACR, elle ne trouve pas entièrement sa place dans cette émission formellement très élaborée, qui ne laisse pas assez place aux émotions, et qui au fond explore un langage du son plus que de la parole. Nuits magnétiques, qu’elle écoutait très fidèlement depuis sa création en 1978 et qui accueille sa première production en 1982 (série « La première fois »), lui convient mieux : là, on prend la parole au sérieux, on a confiance dans le langage et on en joue ; là, on cherche ce qu’il y a derrière les paroles, la vie qui passe entre les silences et les mots ; on cherche sans cesse à tresser ensemble la parole, le silence et l’écoute. « La première fois » commence par ces mots : « Je ne sais rien, ou presque rien, de la première fois. » Et c’est dans le « presque » qu’il y a à dire, une porte à ouvrir, un monde à explorer, un langage à chercher :
Quelques notes échappées d’une fenêtre, des chaises qui grincent, des mégots par terre, des hommes assis qui jouent aux cartes, des couleurs se chevauchant l’une l’autre, un transistor sur le sable, un cil ou peut-être juste une poussière dans l’œil, l’œil qui se plisse. Et cela suffit pour créer quelque chose d’irréversible, qui ne se produit qu’une fois et qui ne se retrouvera plus. Tâtonnement, courage d’entreprendre, peur de commencer, oubli même du commencement, curiosité aussi. C’est tout ça qui naît contradictoirement en nous et qui fait qu’une première fois serait en même temps première et dernière [16].
Colette Fellous explore ces petits riens qui sont des traces de vie. Elle incite à sentir la vie par tous les sens (ici, l’ouïe, l’odorat, le toucher) pour déceler ce qu’il y a derrière l’habitude, dévoiler ce qu’on oublie et faire éclater la poésie du quotidien. On trouve dans ces premiers mots personnels écrits pour la radio le ton des chapeaux qu’elle écrira quotidiennement pour Nuits magnétiques quand elle en sera productrice-coordinatrice.
C’est en 1990 qu’elle prend la coordination de l’émission. Alain Veinstein lui aurait dit, en lui confiant Nuits magnétiques : « Il n’y a que toi qui peut prendre le relais sans trahir, vu que tu es écrivain aussi [17] ». Et, comme écrivain, capable de sentir, capter, encourager les manières dont l’écriture littéraire et la parole radiophonique peuvent se répondre, correspondre ou s’influencer pour mieux exprimer le monde environnant et provoquer la surprise. « Je pense que je n’aurais pas fait la radio que j’ai faite sans la pratique de l’écriture. Et je me suis aussi appuyée sur la radio pour écrire, pour savoir intimement comment les gens parlaient – pas seulement ce qu’ils disaient mais aussi ce que disaient toutes les nuances de leur voix [18]. »
3. Explorer le dédale de la vie
Pour le poète Franck Venaille, producteur à Nuits magnétiques durant quinze ans, « la voix serait à l’écriture pour la bande magnétique ce qu’est la mémoire à l’écriture pour le livre », comme l’écrit Céline Pardo dans sa contribution à ce numéro [19]. Colette Fellous, elle, n’a pas peur d’utiliser la voix dans l’écriture de ses romans ni la mémoire dans la composition de ses émissions radiophoniques. Pour elle, ces deux langages sont nourris d’une même curiosité pour le monde : « Quand j’ai commencé à m’emparer de ma mémoire, j’ai vraiment renoué avec le mouvement de ces langues qui étaient tapies en moi. Le mouvement de l’écriture, du voyage [20]. » Dans sa pratique du livre et de la radio, elle aime récolter des bribes de vie. Ses émissions se nourrissent de l’expérience de la vie et de la rencontre avec l’autre, dans le voyage mais aussi dans sa propre mémoire [21]. C’est ce qu’elle fait par exemple dans un Carnet nomade de 1999 [22], en racontant un retour en Tunisie sur les lieux de son enfance. Chez Colette Fellous, la mémoire est une « mémoire aimantée », le passé est raconté au présent et le présent se nourrit du passé. Là et ailleurs, elle prend soin de sa propre mémoire, mémoire fragile d’une culture dont elle est de plus en plus éloignée et qu’elle a peur de perdre. Là et ailleurs, tout se mêle par le regard qu’elle pose, sans hiérarchie ni cloisonnement, sur le passé et le présent, sur elle et les autres, sur la petite histoire et la grande histoire :
Tant d’invisible dans ces corps que nous portons, quelque chose d’immense nous habite je le sais, avec tous ces mots accrochés en vrac par-dessus, grands et petits, qui courent dans nos veines, sans répit, tu, je, nous, vous, ils, tant d’invisible dans l’histoire que nous portons je veux dire. Quel vertige tout à coup, tu, je, nous, nous, ils, voilà le marché aux tissus, voilà le marché aux herbes, les viandes grillées, les poteries noires fabriquées par les femmes de montagne, doucement, doucement, tout va s’écrouler, je chancelle, ça y est, je suis arrivée [23].
Colette Fellous prend soin de ses souvenirs, mais aussi de ses oublis : « J’aime me souvenir avoir oublié » dit-elle dans Plein été. Elle veut profiter de ses oublis, en tirer parti, car se souvenir d’avoir oublié permet de réinventer. Et ainsi un livre d’elle, une émission d’elle, devient un travail d’arrangement, au sens musical, de souvenirs et d’oublis, de silences et de paroles, de détails et de choses vues :
[Il ne faut rien] laisser en suspens. Tout chose vue, toute parole prononcée, tout silence entre deux mots, tout lien entre deux phrases. […] La puissance d’une seule phrase, son écho au-delà des années. Comment donner à chaque détail une haute place et une vie nouvelle. Comment faire qu’à la fois tout s’enchaîne et tout se désorganise pour voir plus clair. Comment, derrière une première apparence, trouver une seconde langue, inventer des liens secrets, des arrangements, des rappels, des échos, des musiques. Faire que tout devienne plus ample et notre vie unique [24].
Mais avant tout travail de montage (de composition), créer c’est se mettre dans une posture d’écoute et d’ouverture au monde, pour accueillir tout ce qui vient sans préjugés ni filtres, et c’est aussi ce qui a guidé Colette Fellous dans son travail de productrice-coordinatrice. Avec elle, par sa capacité à « donner aux gens l’envie, la confiance et la liberté de pouvoir venir à la radio [25] », Nuits magnétiques devient dans les années 1990 une sorte de phalanstère chaleureux et convivial : « Le bureau était tout le temps plein, il y avait du monde en permanence, des gens qui passaient pour proposer des projets, parler avec d’autres », se souvient Kristel Le Pollotec [26]. Colette Fellous aime donner sa chance aux gens qui débutent, pour leur donner l’occasion d’expérimenter le pouvoir transformateur de la création. Elle aime provoquer, ou permettre, des premières fois. Pour elle, la radio et la littérature, l’art en général, sont des « préparations à la vie », qui rendent la vie plus large.
L’art de Colette Fellous est de naviguer à vue dans les recoins du langage et du réel. Se perdre, hésiter, c’est le moyen d’explorer le labyrinthe de la vie, d’avoir une vie plus large. Ses recoins ont été la radio, la littérature, les rencontres, la musique, les langues inconnues, les villes à découvrir … tout ce qui la sort d’elle et la confronte à l’étranger pour mieux tirer le fil d’Ariane de la vie. Après coup, l’écrivaine retrouve là l’enseignement de son maître Roland Barthes :
C’est seulement depuis quelques années que son enseignement me revient et je m’aperçois que sans m’en rendre compte je faisais comme il m’avait appris, c’est-à-dire mélanger les choses, se rendre compte que tout savoir est intéressant, qu’il n’y a pas de hiérarchie entre les disciplines… C’est ce que fait Barthes dans Mythologies : une sorte de chorégraphie du savoir. Barthes parlait souvent du texte « étoilé ». C’est un peu ça la radio et les Nuits magnétiques. On prend un thème et ensuite il faut l’étoiler et en faire un objet beau, le plus beau possible [27].
Notes
1 Entretien de l’auteur avec Colette Fellous, 19 novembre 2015, reproduit en annexe dans Clara Lacombe, Nuits magnétiques. La radio libre du service public ?, mémoire de master 2 en Histoire sous la direction de Pascal Ory, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, 2016. Disponible sur HAL ici. Tous nos remerciements à Colette Fellous qui a relu de près cet article, dans lequel nous ferons fréquemment référence à notre entretien de 2015.
2 Colette Fellous, Carnet nomade, France Culture, 3 novembre 1997, réal. Jacques Taroni.
3 Colette Fellous, « La première fois » (partie 1), Nuits magnétiques, France Culture, 8 novembre 1982.
4 Colette Fellous, Plein été, Paris, Gallimard, 2007.
5 Colette Fellous, La préparation de la vie, Paris, Gallimard, 2014.
6 Paula Jacques, « Pentimento », France Culture, 16 octobre 1994.
7 Ewa Maczka, « Mémoire retrouvée pour histoire oubliée. L’expression littéraire des Juifs originaires d’Afrique du Nord dans le contexte post-colonial », Mouvements, hors-série n°1, 2011.
8 « Pentimento », op. cit.
9 Colette Fellous, La préparation de la vie, op. cit.
10 Ibid.
11 Du jour au lendemain, Alain Veinstein (prod.), France Culture, 12 avril 2014.
12 Ibid.
13 Entretien avec Colette Fellous du 19 novembre 2015, op. cit.
14 Les trois citations viennent du même entretien avec Colette Fellous du 19 novembre 2015, op. cit.
15 Ibid.
16 Colette Fellous, « La première fois » (émission 1), France Culture, Nuits magnétiques, 8 novembre 1982.
17 Entretien avec Colette Fellous du 19 novembre 2015, op. cit.
18 Ibid.
19 Céline Pardo, « Venaille magnétique. Écrire pour la bande, dans les contre-allées de la poésie ».
20 Du jour au lendemain, émission citée.
21 Samia Kassab-Charfi, « Architecture et histoire chez Colette Fellous », Revue de littérature comparée, n°327, 2008, p. 397-406.
22 Colette Fellous, Carnet nomade du 12 avril 1999.
23 Colette Fellous, Plein été, op. cit.
24 Colette Fellous, Pièces détachées, Paris, Gallimard, 2017.
25 Entretien avec Vincent Decque, chargé de réalisation à Nuits magnétiques, 19 novembre 2015, cité dans Clara Lacombe, Nuits magnétiques, op. cit., p. 67.
26 Entretien avec Kristel Le Pollotec, attachée de production à Nuits magnétiques, 31 mars 2016, ibid.
27 Entretien avec Colette Fellous du 19 novembre 2015, op. cit.
Auteur
Parallèlement à ses activités au sein de radios associatives, Clara Lacombe a consacré des recherches à Nuits magnétiques, qui ont abouti à la rédaction d’un mémoire de master 2 en Histoire culturelle intitulé Nuits magnétiques. La radio libre du service public ?, mené sous la direction de Pascal Ory et soutenu à Paris 1 Panthéon-Sorbonne en 2016. Elle a réalisé en 2019 pour l’Ina, avec Marine Beccarelli et Viviane Chaudon, Les Nuits du bout des ondes, une série de fiction sonore en six épisodes mettant en valeur plusieurs décennies d’archives de la radio nocturne, notamment de Nuits magnétiques. La série vient d’être accueillie sur l’application de podcasts de Radio France. Clara Lacombe réalise aussi des documentaires vidéos (voir son site).
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